Réussir à obtenir son premier rendez-vous

En matière de séduction, on trouve le fameux appel téléphonique pour réussir à obtenir son premier rendez-vous. Pas l’appel téléphonique à Jean Pierre Foucault mais bien l’appel que vous allez passer suite à la prise du numéro d’une délicieuse inconnue.

A ce petit jeu et en la matière, on voit le pire et le meilleur : rappeler une heure après la prise du numéro tel un bull terrier affamé, s’entretenir 28 minutes au téléphone sur son curriculum vitaë, appeler volontairement 15 jours plus tard pour manifester un détachement de cow boy… J’en passe et des meilleurs. Fort de ce constat, j’ai bien envie de vous venir en aide, vous qui patinez dans un exercice de style pour lequel à tort, on a tendance à en faire tout un roman.

Règles du jeu pour changer des nombreux articles en la matière. Pas question de rééditer les 10 commandements à respecter ou les dix pièges à éviter. Tranchons dans le vif. On va se concentrer vous et moi sur les fondamentaux. L’essentiel. La base. Le nectare. Pas 10 points, ni 8, ni 5 mais 2. 2 fondamentaux à maitriser sur le bout des doigts. Commençons. Comme je le disais souvent à tort, le phonegame, on en fait tout un roman ou une étape dramatiquement dramatique. Pourtant soyons sérieux à bien y regarder, le phonegame n’est rien. Ni le quart d’un baiser ni même le dizième d’une partie de jambes en l’air avec Julie cette charmante suédoise rencontrée sur le quai du métro. Par conséquent, pour reprendre le proverbe iranien « Inutile de sucrer le miel » et de rendre cette étape aussi traumatisante que le dernier Freddy. Relax. Cool. Vous êtes encore loin du compte.

Première leçon : Avoir un objectif

Retenez cette citation de Sun tsé « celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre ». Pas d’objectif, pas de réussite. Cela vaut partout et surtout dans l’étape phonegame. Gardez en tête que le phonegame vise un seul et unique objectif : le rencard. Ne riez pas Alois et moi, on a vu de tout : 6 jours au téléphone pour discutailler, 8 jours pour développer une thèse sur le cinéma hongrois, 1 heure pour parler de la recette des crèpes Tipiaks. Au top 50 des flops, certains sont champions.

Ayez conscience qu’une femme ne vous répond jamais par hasard. Soyez-en persuadé, une femme qui n’attend rien vous fuira comme la peste et laissera sonner votre Nokia flambant neuf Ad vitam aeternam. Si une femme vous répond, ne ratez pas le coche, assumer votre et son intérêt. Obtenez un rendez-vous. Concluez toujours le premier appel en fixant un Rendez-vous. Je n’ai pas dit le 2ème ni le 10ème mais le premier. Assumer cette finalité ou perdez la partie.

Deuxième leçon : Soyez bref

Le phonegame le plus court est souvent le meilleur. Citation rustique mais valeur sûre. Cette histoire me rappelle Alain qui tout content de parler à Valérie passa plus de 10 heures à parler de sa vie. Le tour de la conversation ayant été faite et le désir de se revoir étant finalement nul, aucun rencard n’eut lieu. Conseil : moins vous en direz, mieux ce sera. Laissez planer un peu de mystère. Ne vous dévoilez pas. Quel temps pour un phone game de qualité ? Ne pas dépasser les 3 minutes. Court mais efficace. Je vous le répète, une femme décroche pour entendre quelques mots avec une finalité : « je te propose qu’on se revoit ». Rien de plus. N’allez pas sortir vos meilleurs tirades apprises à prépa khagne ou je ne sais quelle réthorique shakespearienne. Faites simple et court. Souvenez-nous 3 minutes. Un tuyau pour un bon phonegame ? Rappelez-vous de l’époque lycée et du bon vieux plan pratiqué lors d’une dissertation : introduction, développement et conclusion.

Reproduisez ce shéma, cette trame. : entrée, brève discussion et conclusion. L’heure est à la conclusion justement.

Nous résumons

1. Ayez un objectif : le rencard
2. Faites court et soyez direct. (3 minutes pas plus)

Lwenger

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